News / Brèves
Zero Growth / Croissance zéro
Back to previous selection / Retour à la sélection précédente

Seule une coopération avec les BRICS permettra de vaincre l’État islamique

Printable version / Version imprimable


Oui, vous avez bien vu, il s’agit d’Omar al-Chichani, le chef militaire tchétchène de l’EI. Une fois victorieux en Irak et en Syrie, les tchétchènes comptent s’occuper de Poutine.

Dans un entretien avec RIA Novosti, l’ancien ambassadeur russe auprès de l’Organisation de la coopération islamique (OCI), Veniamin Popov, actuellement à la tête du Centre pour un partenariat des civilisations à l’Université d’État de Moscou pour les relations internationales, souligne que

« Seuls des efforts conjoints de la communauté internationale et les grandes puissances mondiales peuvent ouvrir la voie à une victoire contre l’Etat islamique (EI), et que toute autre stratégie est inutile, (…) et que ce qui est en train d’être fait à l’heure actuelle n’est qu’un effet de façade supplémentaire. »

Ainsi, a-t-il élaboré :

« Les efforts collectifs doivent comprendre en premier lieu la Syrie et l’Iran, ainsi que la Russie, la Chine, l’Inde, les autres BRICS et ainsi de suite. Mais pour le moment le monde est divisé selon d’autres principes. L’Ouest mène un combat contre la Chine – pour Hongkong ; nous sommes distraits par l’Ukraine. Les États-Unis maintiennent ainsi leur position dominante. »

L’ambassadeur a rappelé que le ministre russe des Affaires étrangères Sergei Lavrov avait déjà il y a un certain temps prévenu Washington à propos de la montée de l’extrémisme en Syrie : « Il avait suggéré de combiner les efforts. Mais les États-Unis prétendaient que l’opposition [à Assad] était modérée, que c’était des gens très biens avec qui on pouvait travailler. Puis cette opposition modérée a montré ce qu’elle était en réalité – il n’y a pas d’opposition modérée. »

Popov a ajouté que si la seule partie de l’opposition qualifiable de « modérée » est l’Armée syrienne libre (ASL), il est utile de savoir que c’est elle qui a vendu l’information concernant l’entrée en Syrie (depuis la Turquie) du journaliste américain James Foley, pour la coquette somme de 50 000 dollars. Il a été ensuite décapité par l’EI.

Pour ce qui concerne la composition des forces constituant l’EI, l’agence américaine Bloomberg News a révélé qu’une partie importante était formée de combattants tchétchènes. Un des principaux dirigeants de l’EI, qui avait conduit l’offensive contre la ville de Falloujah en janvier dernier, est un géorgien qui répond au nom d’« Omar le Tchétchène » (Omar al-Shishani). Elena Suponina, conseillère auprès du directeur de l’Institut des études stratégiques de Moscou, a précisé que la plupart des 1000 combattants russophones au sein de l’EI sont des Tchétchènes de la région de Pankisi, une partie de la Géorgie située entre la Tchétchénie et l’Ossétie du Sud.

Tout ceci fait écho aux propos de l’économiste américains Lyndon LaRouche, qui a appelé une fois de plus pour les États-Unis de changer de cap avant que l’horreur ne se propage à la toute la région. « A moins qu’Obama ne soit démis de ces fonctions ou du moins neutralisé, la possibilité de d’enrayer la propagation de cette guerre est très faible », a-t-il prévenu.

La responsabilité d’Obama dans cette catastrophe saute aux yeux. Avec les transferts d’armes entre la Libye et la Syrie au profit des djihadistes, en fermant les yeux sur la duplicité des Monarchies du Golfe ainsi que de la Turquie, en ciblant la Russie et la Chine et en refusant d’inclure l’Iran et la Syrie dans la soi-disant coalition contre l’EI, Obama a fermé la porte à la seule option viable pour vaincre les djihadistes.

Précisons ici que la France n’est pas en reste. Soumise aux Anglo-américains, elle a été en première loge dans l’attaque contre la Libye et dans l’armement des forces extrémistes pour renverser le régime libyen (politique initiée par Nicolas Sarkozy).

Elle préserve à tout prix à son alliance avec le Qatar, qui finance à profusion les mouvement extrémistes (autant que les États-Unis et le Royaume-Uni tiennent à la leur avec l’Arabie saoudite). Tout ceci sans parler de son silence coupable sur le soutien apporté à l’État islamique par la Turquie, un pays membre de l’OTAN et par conséquent un de nos alliés...